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20/10/2016

Des traits sur le sable N°73

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Edito : Une Parole structurante dans un monde qui s’affaisse

Chers membres, chers « supportrices et supporteurs » de la Compagnie du Sablier,

c’est pour moi un très grand plaisir d’écrire ce premier édito du nouveau bureau de l’Association. C’est une chance d’accompagner Gérard sur son chemin vers une parole aiguisée, une parole exigeante.
Un très grand merci d’abord à Jean-Claude Ferrand pour les treize années de soutien indéfectible à l’association en tant que Président. Et merci à lui de continuer à nous aider au sein du bureau.
Un grand merci également à Domitille de Martillac, qui vient tout juste d’accepter la charge exigeante de secrétaire de l’association.
Un grand merci également aux piliers que sont Eric Lombard pour la tenue d’un site Internet aussi attractif et Linda Tsenuokpor pour la tenue experte des comptes.
Et enfin tous nos encouragements et tout notre soutien à Gerard pour qu’il continue à déployer son talent avec une persévérance infatigable au service de paroles qui transcendent l’humain.
Aujourd’hui, l’association est en plein essor.
Le spectacle Van Gogh continue d’être réclamé et confirmé dans la profondeur de son message. La prochaine représentation sera donnée le 10 novembre prochain au Centre 8 de Versailles. Se prépare également une comédie musicale pour enfants, La prière de Jonathan, qui sera donnée en février prochain à Paris.
Sur le plan économique, l’association est à l’équilibre mais sans marge. A la différence d’autres formes de théâtre à plus grand public, son financement trouve un socle essentiel avec les cotisations et dons de ses adhérents.
Aussi faisons-nous appel aux soutiens fidèles autant qu’à ceux qui ont été récemment touchés par ces spectacles pour une contribution renouvelée qui apporterait la petite marge nécessaire.
Pour celles et ceux qui comme nous, pensent qu’au commencement de toutes les choses belles et durables de la vie est la parole (comme nous le dit l’évangéliste Jean dans son prologue), donnez ! Donner, c’est s’associer au déploiement d’une parole structurante sans laquelle le monde s’affaisse.
Un proverbe dit que les paroles s’envolent. Mais les paroles de poids restent.
Venez donc nombreux aux spectacles qui s’annoncent… et bon investissement dans des valeurs sûres.

Etienne Hammann, président de la Compagnie du Sablier

Nouveaux projets

Jonathan a 8 ans, il part en Amérique avec ses parents sur un paquebot qui fait naufrage. Il se réveille sur une île (presque) déserte.
Il va vivre alors un parcours initiatique qui lui fera découvrir la foi et le pouvoir de la prière.
Tel est le "pitch" comme on dit aujourd'hui, de la nouvelle production du Sablier, La prière de Jonathan, une comédie musicale qui sera créée lors des vacances de février 2017 à l'Espace Bernanos. Tout comme Rose et Jeannot jadis, ce spectacle s'adressera à un public âgé de 5 à 10 ans, et nous espérons que cette fois encore, les grands frères, les grandes sœurs et les parents y trouveront eux aussi du plaisir.
D'autre part, la lecture-spectacle Etty Hillesum, avec la comédienne Violaine Brebion et le violoncelliste Pierre Vieille-Cessay, après sa création le 13 octobre à Saint-Cloud, sera également présentée en janvier-février à l'Espace Bernanos (Voir calendrier).
D’autre part j’ai eu la joie de mettre en scène Femme(s), de Jean-Paul Prat, avec Blandine Thévenon, qui sera créé les 10 et 11 décembre 2016 à Chazelles, dans les Monts du Lyonnais. Ce spectacle donne la parole à Edith Piaf, Camille Claudel, Judith, la Femme adultère, le petit Chaperon Rouge, et à travers elles, à toutes les femmes depuis la création du Monde…
Cette année du Sablier verra donc trois créations,et évidemment la poursuite de tournées avec Ce matin j'étais lépreux, Vincent van Gogh la quête absolue, L'Evangile selon Saint Jean... Je joue par ailleurs un autre nouveau spectacle, qui n'est pas une production du Sablier, Charles de Foucauld, le frère universel, mis en scène et en musique par Francesco Agnello, avec qui j’avais déjà travaillé, dans Le Prophète, de Khalil Gibran, et actuellement Au nom de le mère d'Eri de Luca.
Les stages de cet été ont été de beaux moments forts, tant à Piégon pour le stage de théâtre qu'à Mirmande pour la session "Marcel Légaut - Etty Hillesum".
Et puis cette rentrée est l'occasion d'un changement important pour le Sablier: comme annoncé dans le numéro précédent des Traits sur le Sable, après 13 années de bons et loyaux services, Jean-Claude Ferrand souhaite "lever le pied" de ses multiples activités (il en garde encore un certain nombre) et s'occuper un peu plus de son jardin (jardin extérieur, certes, mais sans doute aussi jardin intérieur). J'ai un certain plaisir à me répéter en disant combien j'ai eu de la chance avec mes différents présidents, je remercie encore Jean-Claude pour l’impressionnant travail qu'il a accompli, (il a été lui-même surpris quand il a fait le bilan de voir qu'il avait autant travaillé ! Son épouse, Christiane, elle, s'en était parfaitement rendu compte !) et je vous annonce avec beaucoup de joie l'arrivée de notre nouveau Président, Etienne Hammann. Nous avons déjà commencé à travailler ensemble, autre style, autre personnalité, et déjà de bien belles choses en perspective.
Une des premières actions d'Etienne a été de nous obtenir de la Fondation Van Gogh à Amsterdam l'autorisation de jouer notre spectacle sur Van Gogh comme nous le souhaitions. Ce qui n'est pas rien !!

Enfin, lors d'un entretien sur Radio-Notre-Dame, dans l'émission Ecclésia où j'avais été invité par Maxime Dalle pour parler des activités du Sablier, j'ai "lancé" une annonce pour nous trouver une secrétaire. Il y a eu plusieurs réactions, et nous avons aujourd’hui la joie d’accueillir Domitille de Martillac, qui nous offre de son temps pour une aide ô combien précieuse.
Voilà les nouvelles du Sablier en cette rentrée où l'actualité du monde reste tragique, et de plus en plus semble-t-il. Et nous pensons à Etty Hillesum, qui au cours des heures parmi les plus sombres de notre histoire écrivait :

Notre unique obligation morale, c'est de défricher en nous-mêmes de vastes clairières de paix et de les étendre de proche en proche, jusqu'à ce que cette paix irradie vers les autres. Et plus il y aura de paix dans les êtres, plus il y en aura aussi dans ce monde en ébullition.

En réalité, il semble qu’Etty ne considérait sans doute pas vraiment que c'était là son unique obligation morale, car son souci de venir concrètement en aide aux autres n'a jamais faibli, jusqu'à la fin. Bonne rentrée.

Gérard Rouzier

11:37 Publié dans Bulletins | Lien permanent | Commentaires (0)

11/06/2016

Des traits sur le sable N°72

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Edito : la quête absolue... !!!

C'est bien cette recherche de l'approche du divin et le cheminement profond de Gérard qui le mènent et le conduisent toujours à de très belles rencontres avec entre autres, Saint Jean, Marcel Jousse, Marie-Noël et avec les enfants dans ses comédies musicales. Et maintenant, avec Van Gogh qu'il faut absolument aller voir, je suis certain que votre ouverture à la vie vous permettra de vivre et de partager un moment exceptionnel !
On touche là de très près cette qualité d’humanité que l’on souhaiterait universelle !

Depuis presque treize années président de la Compagnie du Sablier, j'ai eu l'honneur et le plaisir d'accompagner Gérard sur son magnifique chemin d'artiste. C'est un privilège de vivre avec lui ses créations, de partager et d'essayer de toujours faire en sorte que l'institution ne soit pas un frein mais un soutien à la production et à la communication des créations de Gérard, que l'économique ne prime pas sur la liberté d'expression  des artistes.

Avec une petite équipe Linda, Eric, Bernard, nous avons maintenu la Compagnie du Sablier à flots… malgré par moment quelques inondations que nous avons su gérer. Mais c'est surtout grâce à votre fidèle soutien pour la promotion des productions et à votre participation active à nos financements que nous avons réussi cet exploit.
Après deux années de légères pertes, malgré une année 2015 très difficile, notamment lors de la canicule du Festival Off d'Avignon, nous renouons avec un résultat financier légèrement positif.
J'ai demandé à Gérard d'être relayé de ma responsabilité et de ma fonction, désirant  dorénavant m'occuper un peu plus de mon jardin personnel quelque peu négligé jusqu'à présent.
Je vous convie donc à l'assemblée générale de la Compagnie du Sablier qui aura lieu le samedi 25 juin à 10h30 au siège social de la compagnie (13 bd de la République, Saint-Cloud) où nous aurons le plaisir de connaître et d'élire un nouveau président.
Que les adhérents les plus éloignés nous fassent parvenir leur mandat afin d'être présents autrement avec nous à ce moment institutionnel important.

Continuez à adhérer à la Compagnie du Sablier. En ce milieu d'exercice 2016, vous n'êtes encore que la moitié à avoir renouvelé votre adhésion, ne nous oubliez pas, vous savez très bien que la survie du Sablier dépend de vous, même si la réussite de ''Van Gogh'' nous laisse espérer une meilleure trésorerie.

Je vous dis donc au revoir et merci pour votre fidèle accompagnement.
Bien entendu, avec l'aide de Gérard, poursuivons notre quête... Je continuerai à soutenir autrement cette merveilleuse compagnie, si précieuse dans ces temps difficiles mais sans doute féconds que nous traversons.

Jean-Claude FERRAND (06 63 35 88 17)
Président de la Compagnie du Sablier

Van Gogh, la quête absolue

Une fois de plus, ce spectacle, a connu un bien beau succès. Pour cette nouvelle adaptation, le public était au rendez-vous, très nombreux, les réactions ont été aussi chaleureuses, voire plus, que lors des précédents montages, et, ô miracle, notre trésorerie, du coup, se retrouve à l'équilibre.
Nous espérons donc que le bouche à oreille va continuer à bien fonctionner, tant pour les deux  représentations du mois de juin à Versailles, que pour celles des 3 et 10 juillet à Paris.
Nous somme actuellement en discussion pour voir si une captation-vidéo  du spectacle serait possible lors d'une de ces représentations.
Comme toujours, Fréquence Protestante et Radio Notre-Dame nous ont aidé pour annoncer le spectacle.
Maxime Dalle, journaliste à Radio-Notre Dame, avait accueilli Gérard Rouzier pour annoncer Van Gogh la quête absolue.
Après avoir assisté à la représentation, il a écrit un article pour la revue d'art Raskar Kapac*.
Avec son autorisation, nous publions un extrait de ce texte. Merci à lui.
* Pour recevoir la liste des points de vente de la revue : contact at compagniedusablier.org

Qu’a-t-on fait de l’Homme ?

« Il y a quelque chose au-dedans de moi, qu’est-ce donc ? » Van Gogh, rouquin à l’œil inquiet… Il prend -le temps d’une heure- les traits de son jumeau, Gérard Rouzier… Nous sommes à l’Espace Bernanos dans le IXe arrondissement de Paris. Ou peut-être dans les champs d’Auvers-sur-Oise ou dans les mines du Borinage. Le temps et l’espace sont suspendus aux lettres de Van Gogh à son frère Théo… Vincent veut tout donner. Il livre son âme. Son frère est l’une des seules personnes à qui il fait confiance. Bien que celui-ci essaie tant bien que mal de juguler sa tension… Vincent veut tout donner donc. Par amour total des hommes. D’abord, il prêche la Divine Parole dans le Borinage en Belgique. Il se laisse absorber par la misère des ouvriers, vit comme un souillon. La charité absolue. Sa vie prend un sens. Une compassion telle qu’il devient lui-même l’Autre. La foi de Van Gogh est une œuvre de miséricorde active. Mais son exaltation et ses excès déplaisent à la hiérarchie évangéliste. Vincent n’est pas assez propre, pas assez rationnel. Mal élevé le fils de pasteur ! La froide institution le fout dehors. Gérard Rouzier fait jaillir sa colère. Tant pis pour eux. Van Gogh continuera à aimer les hommes. A côté de la Croix, il y a  l’art, la peinture. Vincent continue à saisir les regards, à pénétrer les âmes et les champs de blé. Il veut « faire [des] tableaux qui sentent le lard et la fumée ». Une peinture qui le lie au réel, à la joie des hommes et à leur mystère...
Van Gogh, face à nous, mort et ressuscité.

Maxime Dalle


Les projets

Au delà du calendrier de l'été, nous avons deux projets "dans les cartons". Bien sûr il y a la soirée Etty Hillesum à Saint-Cloud le 13 octobre, mais nous travaillons également à la création d'une comédie musicale pour le jeune public - nous pourrons en dire davantage dans le prochain numéro. Et l'atelier Dire les Eveilleurs offrira à la rentrée une sorte de synthèse des ateliers Dire la Bible et Dire les Eveilleurs, puisque l'Eveilleur, cette année, sera Le Psalmiste. A suivre...

Les stages d'été

Le stage Marcel Légaut-Etty Hillesum à Mirmande est complet. En revanche il reste encore des places pour le stage de théâtre qui aura lieu près de Chimay en juillet.

Un nouveau président

Jean-Claude Ferrand, président du Sablier depuis presque treize ans, souhaite "lever le pied" de certaines de ses très nombreuses activités et responsabilités. Je n'aurai jamais les mots justes pour dire tout ce qu'il a fait pour l'association, je ne serai pas capable d'exprimer à sa juste mesure la reconnaissance que j'ai envers lui. Comme avant lui pour Bernard Steinlin, fondateur des Traits sur le Sable.
Comme j'ai eu l'occasion de le dire et écrire à plusieurs reprises, j'ai eu, j'ai de la  chance avec mes présidents.

Je crois que je vais continuer à avoir de la chance. Les discussions actuellement en cours me laissent espérer que le prochain président sera lui aussi une bénédiction pour notre compagnie. Mais chut ! Attendons la déclaration "officielle" !

Au milieu donc d'une situation générale qui reste bien difficile et souvent dramatique, nous sommes heureux de pouvoir continuer à proposer, offrir, partager de beaux moments, en essayant toujours qu'il soient riches de sens, porteurs de beauté, d'espérance, résolument tournés vers la vie, l'action, encore et toujours...

Gérard

Autolouange

Les habitués du Sablier savent que Gérard a co-animé à plusieurs reprises des ateliers et stages d’autolouange avec Marie Milis. Nous vous signalons la sortie d’un ouvrage collectif sur l’Autolouange, « Loué soit Je, de Marie Milis et… » préfacé par Bartabas, dans lequel une trentaine de personnes, dont Gérard,  ayant animé, pratiqué, développé dans leur vie personnelle et professionnelle l’autolouange, témoignent de leur expérience. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site des éditions Le Grand Souffle.

Noëlle Grelier

Moment douloureux pour de nombreux membres du Sablier.
Noëlle Grelier, adhérente de la première heure, toujours fidèle, bienveillante, généreuse, nous a quitté. Impossible d’évoquer sans une très grande émotion le visage de cette amie très chère. Nous ne l’oublierons pas.

Rapport financier 2015

présenté par Linda Tsenuokpor, trésorière du Sablier

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17:57 Publié dans Bulletins | Lien permanent | Commentaires (0)

29/03/2016

Des traits sur le sable N°71

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Edito : Chemins d'hommes et de femmes...

En cette période particulièrement troublée, Gérard Rouzier, comme l'écrit si bien une adhérente au dos de son bulletin d'adhésion, ''mouille sa chemise encore et encore pour que vivent l'art et la parole...''. Il poursuit son chemin personnel De la scène à la cène (livre qui trace son itinéraire spirituel de comédien, toujours disponible au Sablier) et nous propose de nouvelles rencontres.

Tout en poursuivant les représentations de L'Evangile selon Saint Jean et de Ce matin j'étais lépreux,  après avoir interprété Le Prophète, Vincent van Gogh, Sherlock Holmes, Marcel Jousse, ainsi que Genèse 1-11, un père raconte la Bible à sa fille, après avoir mis en scène Marie Noël qui continue à être représenté, Gérard nous propose aujourd'hui d'une part une nouvelle "mouture" du spectacle sur van Gogh, et d'autre part une création à partir des écrits d'Etty Hillesum.

Il nous explique les raisons de cette reprise de Vincent van Gogh, la quête absolue. Ce personnage l'habite encore après toutes ces années. Je suis certain que ce spectacle déjà recommandé par les médias lors de ses premières représentations, sera enrichi du cheminement personnel de son interprète...

Et puis viendra donc cette nouvelle création tant attendue, à partir des écrits d'Etty Hillesum, jeune
femme hollandaise juive morte à Auschwitz en 1943. Au cours des trois dernières années de sa vie, elle a tenu un journal qui retrace un parcours spirituel hors du commun. Celle qui souhaitait "retrouver la trace de
l'homme dans sa nudité, sa fragilité, cet homme bien souvent introuvable, enseveli par les ruines monstrueuses de ses actes absurdes" suscite depuis les années 80 un intérêt sans cesse grandissant et ses écrits sont aujourd'hui plus que jamais d'actualité.
Une fois de plus, nous compterons sur votre aide pour promouvoir cette nouvelle production dont la première est prévue en octobre 2016 à l'église Stella Matutina de Saint-Cloud.

C'est le temps aussi pour les inscriptions aux stages de juin et de toute la période estivale ! Pour cela, prenez contact directement avec Gérard.

Enfin n'oubliez pas de nous retourner votre bulletin d'adhésion, nous adressons un très grand MERCI à ceux dont les dons, petits et grands, permettent de soutenir cette nouvelle programmation.

Jean-Claude FERRAND, président de la Compagnie du Sablier

 

Deux nouveaux projets :
Vincent van Gogh et Etty Hillesum

Comme vous pourrez le constater à la lecture de ce numéro des Traits sur le Sable, les mois qui viennent seront fertiles en propositions de tous ordres.

Tout d'abord, après le succès remporté par Huguette Lasalle et Emily Roux-Rosier avec Marie Noël à Versailles et à Paris, nous avons maintenant le plaisir de vous annoncer la reprise du spectacle Vincent van Gogh, la quête absolue.

Sous ce nouveau titre, nous proposons une nouvelle mise en scène du spectacle qui avait connu un beau succès aux Festivals d'Avignon 2004 et 2005 (déjà !) avant de tourner pendant plusieurs années en France.
Ce spectacle sera donné en mai et la première quinzaine de juillet à Paris à l'Espace Bernanos.

Pourquoi reprendre le spectacle sur van Gogh ?

Comme toujours... Des coïncidences, des petits signes ; fin janvier un ami m'appelle pour me demander une représentation privée début mars ; je m'aperçois alors que j'ai envie de redire le texte.
Un autre ami rencontré par hasard me dit que plusieurs personnes lui ont parlé récemment de mon spectacle sur van Gogh qu'ils ont vu sur Internet (j'avais oublié qu'il était sur la toile, je ne m'y fais toujours pas !) ; une personne m'écrit pour me dire qu'elle prépare une conférence sur van Gogh et me parle elle aussi du spectacle qu'elle regarde sur Internet...
Que faire d'autre ? J'ai repris le texte...

Autre nouvelle : le père Hénaff, curé de l'église Stella Matutina de Saint-Cloud qui nous a accueilli à plusieurs reprises pour des créations de nos spectacles me demandait depuis longtemps "quelque chose" sur Etty Hillesum. Je promettais, pour plus tard, mais je manquais toujours de temps, alors il m'en reparlait, et je promettais à nouveau...

Et puis la coïncidence, le petit signe...
J'avais assisté il y a deux ans à la présentation d'un atelier-théâtre dans un lycée. Les élèves avaient travaillé sur La Mouette, de Tchékov. J'étais là parce que la fille d'un ami participait à cet atelier, et j'avais été ébloui par son talent. Début février, son père m'annonce au téléphone qu'elle prend une année sabbatique.
Une heure après, Pierre Vieille-Cessay m'appelle pour me dire qu'il a vu le père Hénaff et que celui-ci lui a redemandé ou nous en étions avec Etty Hillesum...
Eh oui ! Vous auriez fait comme moi, n'est-ce pas ?
Nous créerons donc ce nouveau spectacle en octobre 2016 à Stella Matutina.

A part cela, les ateliers se poursuivent, les stages d'été sont maintenant fixés,
l'Evangile de Jean et Ce matin j'étais lépreux poursuivent leurs pérégrinations...

Evidemment au milieu de tous ces projets et des investissements qu'ils impliquent nous jonglons, comme toujours, avec la trésorerie. Au vu de nos difficultés consécutives à Avignon, notre ami Gérard Maillet, qui a organisé une représentation de Ce matin j'étais lépreux à Verzé près de Mâcon, a pris à sa charge les frais d'imprimerie des tracts. Et il réitère avec Marie Noël, qu'il accueillera le 24 juin.
Je m'empresse de préciser que le montant de la recette "au chapeau" nous a permis de
rembourser tous les frais et de rembourser Gérard Maillet. Ouf !
Qu'il soit ici remercié pour son aide et son enthousiasme. Comme nous remercions tous nos adhérents qui continuent inlassablement à nous soutenir, d'une manière ou d'une autre.

C'est dans les "coïncidences" et ces signes d'amitié et d'encouragement que les jours d'inquiétude, nous puisons la confiance pour poursuivre la route.

A bientôt de vous rencontrer à l'une ou l'autre de nos étapes.

G.R     

19:42 Publié dans Bulletins | Lien permanent | Commentaires (0)

21/12/2015

Des traits sur le sable N°70

2051126667.jpgL'Évangile selon Saint Jean à Bernanos

La première devait avoir lieu le 14 novembre. Mais ce jour-là n'était pas propice à l'évangile de l'Amour. La nuit avait vu la haine remporter une bataille, et l'heure était à l'effroi, au bouleversement, aux larmes, à la prière, au silence.

Pour n'en rester qu'aux faits, nous avons bien évidemment annulé les représentations du premier week-end ; le deuxième week-end (les représentations étaient annoncées pour les vendredi et samedis à 20 heures 30 et le dimanche à 17 heures), nous avons eu 9, 3, 15 personnes.
Je souhaitais depuis longtemps donner à nouveau une série de représentations de l'Évangile de Jean à Paris. Mais au-delà de ce désir, nous espérions que cette série de représentations à Bernanos nous aiderait à remonter une trésorerie mise à mal lors du Festival d'Avignon.

Là, nous semblions partis pour un bilan financier totalement catastrophique.
Et puis la troisième semaine, le bouche à oreille a commencé à porter ses fruits, (des spectateurs à plusieurs reprises nous avaient demandé des tracts pour  "nous faire de la pub"!), Radio Notre-Dame m'a invité à deux reprises en une semaine, Fréquence Protestante annonçait le spectacle régulièrement, le journal La Croix a publié une annonce... La salle a commencé à se remplir, et les spectateurs sont venus de plus en plus nombreux, avec un léger fléchissement le dernier dimanche.
Résultat: sur le plan financier, nous n'avons pas gagné grand-chose, mais nous n'avons rien perdu, et une fois tous les frais payés (imprimerie, vigile, accueil...), il nous en est même resté un petit peu. Cela tenait presque du miracle.

Marie Noël

151679419.jpgLe prochain projet "parisien" du Sablier, c'est dans le même lieu, l'Espace Bernanos, la venue d'Huguette Lasalle et d'Emily Roux-Rosier qui donneront Notes intimes de Marie Noël, mis en espace par Gérard Rouzier  les 12, 13 et 14 février 2016.

Ce spectacle a suscité une émotion unanime tant lors du Festival d'Avignon que dans les différentes salles où il a été présenté en Provence (Huguette et Emily vivent près d'Aix-en-Provence), et à Auxerre, où elles ont été invitées 3 années de suite pour le donner dans la Maison de Marie Noël, là aussi devant un public enthousiaste.
Avis donc aux Parisiens : Ne ratez pas cet événement ; ceux qui connaissent Marie Noël ont aimé et aimeront, ceux qui ne la connaissent pas découvriront une âme bouleversante dans sa foi ardente, simple et en même temps libre et exigeante.

Perspectives

Nous aimerions créer un petit groupe de réflexion autour des actions et des objectifs du Sablier. Il s'agirait de se réunir tous les deux mois environ, discuter, commenter, interroger, fixer des lignes directrices... Si cela vous inspire quelque chose, n'hésitez pas à nous contacter...

Cadeau de Noël

Si vous êtes très à l'aise avec Facebook et autres réseaux sociaux, si vous aimez bien les activités du Sablier et que vous avez du temps libre, si vous ressentez le désir de contribuer à son développement, nous sommes heureux de vous offrir un beau cadeau de Noël : une activité bénévole pour nous faire exister sur Facebook. Et vous nous ferez un beau cadeau à nous, qui avons besoin d'être plus visibles sur tous ces supports.

Très bon Noël à tous

Le Sablier

09:15 Publié dans Bulletins | Lien permanent | Commentaires (0)

16/10/2015

Des traits sur le sable N°69

Edito : L'été fut rude...

2051126667.jpgLe festival d'Avignon représentait un grand moment de notre saison estivale...
Saint Louis et les cahiers du Président, L'Evangile selon Saint Jean, Notes intimes de Marie Noël...
Comme toujours, les réactions enthousiastes des spectateurs sur nos différentes productions nous allaient droit au coeur et nous encourageaient...
Spectateurs enthousiastes, mais pas assez nombreux, dans la ruche du Festival Off d'Avignon, où pas moins de 1331 spectacles étaient proposés !!!
Beaucoup de petites troupes qui à l'instar du Sablier proposaient des spectacles à caractère spirituel ont eu du mal cette année à remplir les salles.
Du coup, les recettes n'ont pu amortir les investissements !
Qu'importe, Gérard garde le moral et poursuit son merveilleux cheminement : le stage Dire les Eveilleurs à Mirmande a été un beau moment de méditation, de prise de conscience d'une possible unité, décrite ici par une stagiaire.
Les projets que vous découvrirez dans ce bulletin vous montreront que le présent continue à se bâtir d'une manière toujours très diversifiée.
Merci à chaque lecteur de ce bulletin de participer à cette construction, ne serait-ce qu'en confirmant leur soutien par leur adhésion. Et à promouvoir toutes nos productions. C'est urgent... !!!
Gérard, lui, a trouvé le remède pour bien vivre ces moments difficiles : il crée !

Jean-Claude Ferrand, président de la Compagnie du Sablier

L'été fut chaud !!!

501228952.jpgIl faut bien l'admettre loyalement : le bilan d'Avignon n'est pas extraordinaire pour le Sablier.
Certes les représentations de l'Evangile selon Saint Jean, de Notes intimes de Marie Noël et de L'Elu, Saint Louis et les cahiers du Président ont suscité des réactions toujours aussi chaleureuses de la part des spectateurs, mais le nombre desdits spectateurs a été insuffisant pour couvrir les investissements engagés.
On peut toujours après-coup trouver des raisons : pas assez de publicité, la chaleur, tel lieu réputé "difficile", etc. Ces explications ne tiennent pas devant un constat sans appel : les autres troupes, de dimension et condition à peu près semblable à la nôtre, qui jouaient des spectacles à caractère "spirituel", ont toutes connu les mêmes difficultés.
Il faut donc trouver des raisons qui se situent au-delà de la stratégie du Sablier. Ou accuser l'air du temps, ce dont je me garderai bien. Trop facile.
Peut-être, sans doute, ai-je eu tort de participer en tant que comédien à 3 spectacles : Qui trop embrasse mal étreint....
En même temps, les réactions si positives des spectateurs me retiennent de trop m'auto-flageller.
Nous y réfléchirons ensemble, au Sablier, pour décider des suites à donner aux propositions déjà sur la table pour l'année prochaine.
Mais l'été a été aussi l'occasion de très beaux moments, lors des différents stages, stage de théâtre en juin à Aix-en-Provence, stage Dire les Eveilleurs à Mirmande sur Marcel Légaut, Bible et Théâtre à Saint Jean de Sixt.
Vous trouverez dans ce numéro un texte de Florence Alexandre, participante à la session Légaut, qui nous a fait chaud au coeur.
D'autres textes de participants, qui allaient dans le même sens, nous encouragent, m'encouragent, à continuer ce travail, là, sans me poser de questions pour la suite.
D'autant plus que les ateliers hebdomadaires à Versailles ont commencé, et que les débuts sont déjà très prometteurs. On peut encore s'inscrire, n'hésitez pas à en parler à des personnes qui pourraient être intéressées.
A la demande de la paroisse de Saint-Cloud, Rose Bacot et moi donnerons une lecture de l'Evangile de Marc le mercredi 18 novembre 2016 à 20h30 à la Stella Matutina à Saint-Cloud.
Nous avions donné une lecture de cet évangile en mars à Notre-Dame de Versailles, il s'agissait d'une simple lecture de l'intégralité du texte (plus de deux heures !). Nous proposerons cette fois une lecture plus courte (une heure trente), et davantage "interprétée".
Enfin, un autre projet est en train de voir le jour au Sablier. Ce sera une grande joie de pouvoir l'annoncer très prochainement.
Et avec un peu de retard, je me permets de vous souhaiter, malgré toutes les tragédies qui nous entourent de tous côtés, une rentrée pleine de joie, d'espérance, et de désir de créer.
Créer. Réponse à beaucoup de maux me semble-t-il...

Gérard Rouzier

Une stagiaire nous écrit :

Sur les pas de Marcel Légaut. Dire un éveilleur !

Quel beau projet d'été pour partir à la rencontre de cette part spirituelle qui m’habite ! Et de plus, sous la conduite de ce comédien dont je connaissais le travail sur la Bible !
Tout cela m'attirait ! Certes, je l’avoue, je n’avais de Marcel Légaut que le lointain souvenir d'une photo de couverture d'un de ces livres jaunis de la bibliothèque parentale... Mais qu'importe ! Je me souviens que le visage de l'auteur, sous son béret de paysan, était si chaleureux et sympathique que je ne prenais pas beaucoup de risques ! L'acquisition de son petit livre Prières d'homme achevait de me convaincre que l'aventure méritait de s'y attacher !
4022240035.jpgMes espoirs furent comblés ! N’hésitez pas à aller à la Magnanerie, vénérable maison nichée à l'ombre d'un platane centenaire au pied du beau village de Mirmande. Vous y serez très bien reçus par Françoise, sur les pas de Marcel Légaut, ce grand penseur chrétien du XXe siècle, riche d’une humanité et d’une foi profonde, ce « révolutionnaire silencieux » dont l’itinéraire singulier vous touchera !
Au son du carillon de sa fidèle horloge qui rythme encore le temps, il vous "suffira" de laisser "résonner" ses paroles fortes et magnifiques... en écouter l’écho au fond de soi, les dire, les redire, les « savourer », les « manduquer », inlassablement dans les allées, les escaliers de pierre, et à toutes les heures du jour dans les ruelles du petit village, avec bonheur et persévérance. Mais ne vous y trompez pas... Vous tâtonnerez " face à l'inextricable", "trébuchant confrontés à l'impossible"... mais "en puissance de s'accomplir"...
Marcel Légaut et Gérard Rouzier s'étaient-ils donnés le mot pour nous prendre par la main et nous accompagner "sur le chemin de l’unité " ?! Une belle semaine de partage intergénérationnel que je n'oublierai pas, tant les mots de Légaut (les mots-légo !) reçus et donnés sont liés à chaque visage, chaque expression. Ils résonnent encore laissant dans tout mon être, une trace vive. Merci !

Florence Alexandre