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14/01/2024

Des Traits sur le sable N° 100

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NUMÉRO 100 !

Ce qui m'étonne, dit Dieu, c'est l'espérance.
Et je n'en reviens pas.
Cette petite espérance qui n'a l'air de rien du tout.
Cette petite fille espérance.
Immortelle.
Charles Péguy

Centième numéro des Traits sur le Sable ! Une longue vie déjà, pour ce petit bulle-tin créé en 1999 à l’initiative de Bernard Steinlin, qui était à l’époque président de notre association.
Nous ne le remercierons jamais assez pour cette idée qui nous a permis de faire rayonner nos activités et de créer une véritable chaîne d’amitié et de soutiens fidèles.

Alors, encore une fois, pour reprendre le titre d’une émission qui fit les beaux jours de FR3 au début des années 80 : Merci Bernard !

Ce centième bulletin vous parvient au mois de janvier, c’est donc l’occasion pour nous de vous souhaiter une bonne année, nous vous souhaitons de nombreux moments de joie et de Lumière, malgré tout, encore et toujours, au sein d’une actualité tragique en tant d’endroits du monde. 
Dit autrement, nous vous souhaitons cette flamme que Charles Péguy nommait la petite fille espérance. 

Comme vous pourrez le constater à la lecture de ce numéro, l’activité ne fléchit pas au Sablier.
Nous continuons, et continuerons à créer et témoigner partout de ce à quoi nous croyons. Encore et toujours. La Beauté, l’Art, la Foi. L’Espérance.

Dans cette aventure, nous avons la joie d’accueillir une nouvelle bénévole, Anne Reynier, qui après avoir participé à nos stages et ateliers Dire la Bible, s’est pro-posée pour nous aider en prenant en charge la promotion de nos spectacles. Bienvenue à elle, et MERCI !

Merci aux bénévoles du Sablier, merci aux adhérents, sympathisants, relais de toutes sortes.

MERCI !

Et bonne année 2024

08:04 Publié dans Bulletins | Lien permanent | Commentaires (0)

07/09/2023

Des Traits sur le sable N° 99

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LE BEL ÉTÉ
LA BELLE RENTRÉE

Face à l’actualité de ces derniers mois, n’y a-t-il pas de l’inconscience, voire une certaine provocation à oser un tel titre ?

Et pourtant, au sein de la Compagnie, comment parler de notre actualité à nous sans exprimer notre joie et notre reconnaissance pour toutes ces rencontres si belles, si riches, si fécondes ?

Non, ce n’est pas de l’inconscience ni de la provocation que de dire qu’il existe des îlots, des oasis, qui ne sont point des lieux de fuite mais au contraire des espaces où se retrouvent des personnes pleinement conscientes de ce qui se passe aujourd’hui dans le monde, et qui, pour paraphraser Van Gogh, au lieu de se laisser aller au désespoir, ont pris le parti de la mélancolie active, ou en d’autres termes ont préféré la mélancolie qui espère et qui aspire et qui cherche à celle qui, morne et stagnante, désespère

Au deuxième Festival de Piégon, Pierre Imbert et Gérard Rouzier ont donné Bartleby le scribe, magnifique texte de Herman Melville sur la différence et la com-passion, qui a suscité une profonde émotion chez un public nombreux. Au temple de la rue Madame à Paris, une série de représentations de L’Évangile selon Saint Jean a connu un succès tel que nous le reprenons tout au long de la saison 2023-2024.
Notre été a commencé en juillet par un stage sur les Dialogues avec l’Ange à Piégon. Là, une fois de plus des personnes très différentes les unes des autres se sont rencontrées avec émotion au plus profond de leurs cheminements respectifs, à l’écoute de leur propre voix intérieure. Il y a eu ensuite le stage Dire la Bible qui s’est déroulé dans un autre lieu magnifique, La Picotière, près de Vendôme, autre havre de paix pour des chercheurs de sens, des questionneurs, des empêcheurs de tourner en rond dans l’effondrement général. Il y a eu aussi bien sûr comme chaque année le stage Dire les Éveilleurs à Mirmande. Partout des visages connus et des visages nouveaux, et toujours des rencontres étonnées qu’il y ait tant de belles personnes, on commençait à avoir tendance à l’oublier…
Et aussi le premier Festival de l’abbaye de Grestain, où entourés par une équipe de jeunes régisseurs et techniciens enthousiastes, généreux et très compétents, plusieurs troupes se sont produites, où nous-mêmes avons donné à nouveau Bartleby le scribe, et également Van Gogh la quête absolue, toujours avec le même succès auprès d’un public profondément touché.

Oui, nous osons dire que c’était un bel été.

Quant à notre rentrée, nous commençons par la reprise à Paris de l’Évangile selon Saint Jean rue Madame et aussi un dimanche par mois à la Cité des Consciences, et les premières demandes de tournées en province. Nous allons développer à Paris les ateliers Dire la Bible, qui vont ainsi passer de un à trois par mois. Bartleby le scribe est programmé début 2024 à l’Épée de Bois à la Cartoucherie de Vincennes, puis au Guichet Montparnasse à Paris, plus quelques pépites comme la soirée au Collège des Bernardins organisée par Le Figaro Hors-série à l’occasion de la parution d’un numéro sur Van Gogh ; nous vous laissons découvrir tout cela dans le programme qui suit.

Les Silences du lundi, temps de méditation « en ligne » animés par Anne Balaÿ, reprennent à partir du 11 septembre (Voir le programme).

Au sein de notre équipe, nous remercions encore une fois Domitille de Malartic qui après avoir été si efficace à l’administration et la gestion de nos activités, con-tinue à se montrer précieuse en aidant à transmettre le flambeau à Séverine Delsol que nous avons la joie d’accueillir en septembre.

Si nous ajoutons à cela la reprise de notre collaboration avec Francesco Agnello dans Charles de Foucauld frère universel, Akedia le diable au désert, Au nom de la mère… oui, nous la trouvons belle, notre rentrée.

Et nous vous souhaitons, au coeur de cette période que d’aucuns disent apocalyptique, – mais n’oublions pas que le mot grec Apocalypse signifie Révélation –, nous vous souhaitons de beaux moments de découvertes, du temps à se donner les uns aux autres, de l’imagination, et de l’espérance… 

« C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière. » Edmond Rostand

L’équipe du Sablier

09:53 Publié dans Bulletins | Lien permanent | Commentaires (0)

19/06/2023

Des Traits sur le sable N° 98

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Le bilan des représentations de L’Évangile selon Saint Jean données par Gérard Rouzier au Temple du Luxembourg étant extrêmement positif, tant par l’affluence du public que par les réactions unanimement enthousiastes, nous réfléchissons à l’idée de poursuivre tout au long de l’année prochaine des représentations à Paris une à deux fois par mois, indépendamment des invitations qui nous sont faites en province.
Nous vous préciserons les dates et lieux dans le bulletin de septembre.

Au cours de l’été, nous proposons un Stage de Théâtre, un stage Dire la Bible, un stage Dire les éveilleurs et un stage sur les Dialogues avec l’Ange.
Nous participerons également au Premier Festival de l’Abbaye de Grestain avec plusieurs de nos spectacles.
Nous espérons vous rencontrer nombreux à l’occasion de l’une ou l’autre de ces manifestations.

Par ailleurs, le Sablier recherche des bonnes volontés pour l’aider.
Domitille de Malartic, qui a été collaboratrice et secrétaire de la Compagnie depuis 7 ans, va cesser ses activités en septembre pour cause de déménagement.
Nous la remercions très chaleureusement pour tout ce qu’elle a fait, qui a permis au Sablier de fonctionner, et aujourd’hui  nous sommes donc à la recherche d’une personne bénévole pour assurer ce travail ô combien précieux.
Selon les mots de Domitille : 

Il et difficile de mesurer le temps consacré à ce poste car il dépend de l’activité et de l’évolution que la Compagnie peut prendre. C’est une activité ponctuelle qui peut se placer parmi plein d’autres engagements ! C’est pour cause de déménagement que je quitte la Compagnie du Sablier mais les 7 années passées ont été source de joie, de sens, d’étonnement, de rencontres riches et variées !

Si vous êtes sensible au travail de notre Compagnie, si vous avez un peu de temps libre, si le travail administratif vous est familier - en tout cas si vous ne souffrez pas de « phobie administrative -, si les mots de Domitille vous parlent,  et… si vous habitez dans la région de Versailles ou Saint-Cloud, merci de contacter Gérard Rouzier au 06 84 05 56 09.

Nous vous souhaitons un bel été 
L’équipe du Sablier

19:53 Publié dans Bulletins | Lien permanent | Commentaires (0)

12/04/2023

« Akedia », une conversation avec le diable

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Akedia, écrit par le dominicain Adrien Candiard, est joué à Paris jusqu’à l’été. La pièce raconte la confrontation entre un moine ermite et le diable. La mise en scène réussie de Francesco Agnello renvoie le spectateur à ses propres questions. 

Le jeune homme aux cheveux ondulés remonte les manches de son épaisse chemise et s’agenouille devant l’homme, en burnous et à la barbe blanche, qui tresse silencieusement un panier d’osier. Il le supplie de le prendre comme disciple pour lui enseigner l’ascèse, le silence et la joie d’être tout à Dieu. « Je t’ai reconnu dès ton arrivée », lâche le moine. « Je ne suis qu’un pauvre diable », raille son cadet.

C’est ainsi que débute Akedia (1) la pièce écrite par le dominicain Adrien Candiard, mise en scène par Francesco Agnello. Roublard et grinçant, Jules Meary, qui incarne le diable, déploie avec emphase ses arguments retors pour faire trébucher le moine interprété tout en retenue par Gérard Rouzier. Le dialogue, en forme de pugilat spirituel, ébranle les choix de l’ermite (sa vocation, l’ascèse), ses attachements (à un ancien disciple, à sa mère), sa relation à Dieu, dépeint, par le démon, comme un dieu « indifférent » et « trompeur ».

Interrogation sur l’image de Dieu

Le dialogue est porté par la sobriété du décor : les personnages évoluent à la lisière du chœur de la chapelle Notre-Dame-des-Anges, devant un rideau de tulle blanc. La scène est baignée par la complainte des instruments métalliques, un handpan et un waterphone, que Francesco Agnello joue avec la paume des mains, avec des baguettes ou un archet.

« Le diable est très tentant, relève Véronique, la cinquantaine, venue avec des collègues de travail. Ce spectacle résonne tellement dans le contexte actuel, avec mon interrogation sur nos images de Dieu et notre lien à l’Église. »

« J’ai mis du temps à repérer le personnage du diable, raconte Joseph, 22 ans, sac au dos, qui revient d’un week-end de randonnée. La pièce soulève des questions que je me pose à propos de l’engagement, personnel et professionnel, de la foi et de la quête de Dieu. L’important, c’est de persévérer dans mes choix, sans craindre d’affronter les tentations. »

Gilles Donada, La Croix (19/02/2023)

Lire aussi l'article d'Anne-Françoise de Taillandier dans La Vie (16/03/2023) :
« Akedia », face au diable

10/04/2023

Partenaires et sites amis

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Francesco Agnello : Aircac

Centre artistique de Piégon (Drôme du sud)  

 
Forum 104 (Paris 6e)
 
dialogues avec l'ange { documents }
 
Adda (Association pour la diffusion des Dialogues avec l'ange)
 
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