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09/05/2017

Des Traits sur le sable N° 76

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Edito

Mi-janvier je reçois un appel téléphonique de Gérard Rouzier pour me demander d’assurer la présidence de la Compagnie du Sablier. J’ai été très surpris par cette demande, en même temps extrêmement flatté d’avoir été « choisi ». Je n’ai pas pris beaucoup de temps pour me décider favorablement, car je suis séduit par le théâtre, activité que j’ai beaucoup aimée et malheureusement abandonnée, très jeune, au début de mon activité professionnelle.
En mars dernier le Conseil d’Administration de la Compagnie s’est donc prononcé favorablement pour ma nomination de Président qui devra être confirmée à l’Assemblée Générale en juin 2017. Critère important : l’équipe au sein de la Compagnie est très soudée et fort sympathique, ce qui facilite grandement mon intégration.
Je souhaite apporter à la Compagnie le fruit de ma modeste expérience professionnelle en tant que communiquant et chef d’entreprise, mais aussi celle concernant plusieurs domaines associatifs où j’assure toujours des fonctions de gestion.
La Compagnie du Sablier n’est pas une compagnie ordinaire. Gérard nous invite dans son livre autobiographique De la scène à la Cène à travers le témoignage de sa vie, à chercher un sens à notre existence. Les nombreux spectacles qu’il donne en France et à l’étranger creusent ce sillon et nous motivent pour diffuser son message.
Et voici son nouveau spectacle Mon Luther qu’il a mis en scène et qu’il joue depuis le début du mois de mai à l’Eglise luthérienne de la rue Grenelle à Paris. Cette nouvelle représentation est pleine de promesses et fait l’objet de nombreuses commandes.
Enfin il ne faut pas oublier l’importance du soutien des adhérents de l’association, que nous remercions très chaleureusement. Nous souhaitons bien sûr leur présence à la prochaine Assemblée Générale qui aura lieu à Saint-Cloud le 15 juin à 19 h. Les convocations seront envoyées fin mai 2017, merci de ne pas oublier de nous retourner votre pouvoir le cas échéant.

Pierre THIERRY-MIEG
Président de la Compagnie du Sablier

Départ

J’apprends à l’instant le décès de mon ami Michel Wagner. Alors que des images se succèdent en rafales, de tant de moments partagés dans l’affection profonde, l’amitié fidèle, je pense à ces cortèges à la Nouvelle-Orléans, où l’on accompagne le défunt jusqu’au cimetière en jouant des airs tristes, pour revenir au son de musiques délirantes de joie, sur des rythmes endiablés d’ « Alléluia » enthousiastes. C’est cela, le départ de Michel, une grande tristesse, assez égoïste au fond, et une grande joie de le savoir libéré de la cruelle maladie contre laquelle il s’est battu de longs mois, et de le savoir auprès de Celui qui a guidé toute sa vie, ses choix, ses engagements nombreux.

C’est Michel qui m’a poussé à écrire De la scène à la Cène, nous avons écrit ensemble Souffles d’Évangile, nous avons animé sur Fréquence Protestante l’émission Avancer en eau profonde… Sa voix douce, sa gentillesse, son souci des autres resteront gravés dans la mémoire de ceux qui l’ont connu.

Sa grande douceur s’alliait à une force de conviction qui l’a amené à prendre part à de nombreux combats dont d’autres parleront bien mieux que moi.

J’aime penser que là où il est, il nous regarde et nous entend, avec un doux sourire.
Je pense à son épouse, à ses enfants, ses petits-enfants.
Et je te redis, Michel, ma profonde affection et ma gratitude.

Gérard Rouzier

Assemblée générale

Jeudi 15 juin 2017 à 19h au Temple de Saint-Cloud, 13 bd de la République.

Rapport financier 2016

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14:53 Publié dans Bulletins | Lien permanent | Commentaires (0)

Mon Luther : premiers échos

Mon_Luther Gerard_Rouzier.jpgChoses entendues ou lues sur le Livre d’Or après les premières représentations de notre nouveau spectacle, Mon Luther :

          • On parlait de la prière l’autre jour avec mon mari. Pendant tout le spectacle je lui ai donné des coups de coude, j’entendais exactement ce que j’aurais voulu dire…
          • Je reviendrai, j’ai besoin de réécouter…
          • Je suis de confession musulmane, et j’ai été agréablement surpris de découvrir qu’il y avait tant d’enseignements et de conseils qu’on pouvait appliquer à ma religion…
  • En tant que catholique, je me suis senti très bien pendant tout le spectacle ! Je peux adhérer sans problème à ce que j’ai entendu….
  • …Ça fait du bien…
  • …Et Isabelle ! Quelle voix ! (Entendu quelques dizaines de fois, le père que je suis écoute d’un air flegmatique et blasé) 
  • La harpe nous fait du bien, cela nous offre un temps de douceur et de beauté

Les premiers échos de Mon Luther sont donc encourageants, et parfois réjouissants, même si, comme nous l’avions prévu, il fallait des critiques autant que des commentaires bienveillants pour nous aider à améliorer le spectacle. Comme je l’ai dit à quelques amis comptant parmi les premiers spectateurs : « Vous essuyez les plâtres ! »

Les critiques …

  • La bande-son passait très bien dans le temple de la Celle-Saint-Cloud, mais il nous faut une autre sono à Paris. 
  • La chaire à Paris est un peu loin des spectateurs, nous adaptons donc la mise en scène au lieu …

Mon_Luther Isabelle_Rouzier.jpgCes réactions sont d’autant plus précieuses pour nous qu’au-delà des représentations actuelles, cela nous amènera à prévoir différents cas de figures en fonction des différents lieux où nous jouerons. Merci donc à celles et ceux qui ont pris la peine de nous transmettre leurs commentaires.

Car il est vrai que Mon Luther est un « objet particulier », entre le « culte » et le « spectacle », entre la découverte ou redécouverte des paroles de Luther, et un témoignage plus intime, qui suppose une vraie relation de proximité avec le public.
Cela nous obligera donc sans aucun doute à adapter la « mise en espace » à chaque lieu qui nous accueillera, bien davantage que dans nos autres spectacles. Car dans Mon Luther, la situation se déroule dans un Temple. Il faut donc particulièrement inclure les éléments du lieu au spectacle. Et ça, c’est très « excitant ». Une forme d’improvisation (très relative) à chaque fois…

Nous voici donc embarqués dans cette nouvelle aventure, avec bonheur, et l’espoir de partager avec un public nombreux ces paroles de foi qui nourrissent, encouragent, éclairent… rappellent…

Bonne route à tous et toutes !

Gérard Rouzier

Lire aussi l'article de Réforme : Luther au théâtre

 

13:13 Publié dans Spectacles | Lien permanent | Commentaires (0)

02/05/2017

Première de Mon Luther le 2 mai à Paris

Un homme qui prépare une conférence sur Luther raconte à sa psychanalyste un rêve qu'il a fait : il était Luther, et disait des sermons, des pensées sur la Bible, la foi, les œuvres… Des paroles étonnamment actuelles.
avec Gérard Rouzier et Sandrine Pourailly (harpiste)

Gérard Rouzier parle de Luther et du spectacle qu'il a monté à l'occasion des 500 ans de la Réforme :

05/04/2017

Charles de Foucauld, frère universel

Pour fêter le 100e anniversaire de la mort du Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), la paroisse Saint-Augustin à Paris a eu l’excellente idée de demander à un très grand comédien de jouer le rôle de celui qui est pour la postérité le « frère universel ». Gérard Rouzier interprète magnifiquement Charles de Foucauld. Un rôle sur mesure pour ce comédien habitué à endosser des rôles importants, tel Jésus dans L’Évangile selon Saint Jean ».

Durant une heure, le public assiste au déroulé de la vie de Charles de Foucauld, avant et après sa conversion, avec quelques personnages clés tels l’abbé Huvelin qui le confessa dans cette grande et belle église Saint-Augustin. La pièce est jouée à l’endroit même où l’abbé donna ses conférences.

Le public est conquis par la maestria avec laquelle Gérard Rouzier, avec une ressemblance physique frappante, parvient à être le prêtre ermite de Tamanrasset.

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Francesco Agnello et Gérard Rouzier

L’accompagnement musical du hang – instrument suisse – rappelle par sa mélodieuse tonalité, l’ambiance du Sahara qui accueillit des années durant l’apôtre de la paix béatifié en 2005 par Benoît XVI.

Francesco Agnello signe un très beau texte qui vient résonner en nous de toute sa profondeur. Après avoir redécouvert la vie du frère universel, on comprend la fécondité spirituelle de l’œuvre de Charles de Foucauld, qui a donné naissance à une vingtaine de congrégations religieuses et d’associations de vie spirituelle à travers le monde. Charles de Foucauld a en outre écrit des ouvrages de référence sur la culture Touareg. On est plus qu’ému des conditions dramatiques qui ont conduit à la disparition de cet homme bon, un homme véritablement uni à Dieu.

William Hitchon
Église en Val d’Oise, mensuel du diocèse de Pontoise, avril 2017

Calendrier des spectacles

09:04 Publié dans Spectacles | Lien permanent | Commentaires (0)

05/03/2017

Des Traits sur le sable N°75

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Jonathan l'Arlésien ?

Décidément, la vie du Sablier n’est pas un long fleuve tranquille.

Je n’avais d’ailleurs pas réalisé à quel point de multiples péripéties avaient émaillé son histoire, jusqu’à la réunion de tout l’équipe, réunion destinée à remercier Jean-Claude Ferrand pour tout le travail accompli pendant 13 ans, et à accueillir le nouveau Président, Etienne Hammann.
Lorsque j’ai entendu le « discours » de Jean-Claude Ferrand, je me suis rendu compte que cela avait été pour lui encore plus acrobatique que je ne l’imaginais. Je cite :

« …accompagner Gérard, c'est du vivant avec des retards, des reports, des ajustements, des annulations, des reprises, de nouvelles créations ou des temps apparemment morts mais qui sont en fait des temps de méditation créant le vide pour laisser venir ce qui doit venir....et il faut souvent pouvoir s'adapter aux situations nouvelles … »

Oui, je reconnais que tout cela est vrai, et bon courage donc au nouveau Président !

Mais alors justement, à propos de nouveau Président, en ce qui concerne les retards, reports, ajustements, annulations, et les nécessités de s’adapter aux situations nouvelles..., nous n’avions pas fini de nous remettre des émotions de la passation de pouvoir, que des imprévus et d’importants changements dans les activités d’Etienne Hammann rendaient pratiquement impossible qu’il puisse assumer la charge… de Président de La Compagnie du Sablier !!!
Et trois jours après la fête d’accueil, nous étions de nouveau à la recherche d’un Président.
Pour paraphraser une célèbre chanson des années 60, et jamais le même président *.
L’homme providentiel s’appelle Pierre Thierry-Mieg, et c’est lui qui signera le prochain édito de notre Lettre. Pierre a déjà beaucoup fait pour le Sablier, avec beaucoup de gentillesse et une grande efficacité.
Il a organisé pour nous les représentations de Ce matin j’étais lépreux et Vincent Van Gogh au Centre Huit à Versailles, se mettant lui-même aux manettes pour assurer la régie. Il a fait programmer Mon Luther au Temple de Versailles le 30 juin prochain dans le cadre du mois Molière. L’été dernier, il m’a accueilli dans sa maison dans le Lot-et-Garonne pour une représentation de Vincent van Gogh, pour laquelle il a lui-même installé dans sa grange toute une régie pour éclairer et sonoriser spectacle, il a fabriqué un écran géant pour la projection…
Etienne Hammann ne nous abandonne pas, bien au contraire, puisque il organise actuellement des représentations de Van Gogh à la Maison d’église de La Défense, tout en lançant un projet de tournée aux Pays-Bas !
Et Jean-Claude Ferrand, tout en assistant notre secrétaire Domitille de Malartic dans la formation à ses nombreuses activités, va rester très présent pour assister Pierre pendant les premiers mois.
Parfois je me demande si quand on a goûté au Sablier, il n’y aurait pas comme un risque d’addiction ….

Cela m’est l’occasion une fois de plus de remercier encore et toujours tous ces amis, et Linda aux comptes, et Eric au web, en plus des susnommés… et tous les autres qui nous soutiennent d’une manière ou d’une autre…

Au milieu de toutes ces tribulations, le montage et les répétitions de Mon Luther ne nous ont guère laissé le temps, aux uns et aux autres, de nous occuper de La prière de Jonathan, ni sur le plan artistique, ni en ce qui concerne le travail administratif pour le crowdfunding évoqué dans notre dernière lettre.
Jonathan va donc sans doute attendre plus longtemps que prévu une création décidément digne de l’Arlésienne.
Mais à l’inverse du personnage d’Alphonse Daudet mis en musique par Bizet, je continue à croire que lui, un jour, on finira par le voir !

Comme vous le constaterez en regardant le calendrier, les représentations de nos différentes productions se multiplient. Aussi je ne m’attarde pas davantage, je retourne vers Mon Luther, et en ces temps de plus en plus incertains, je vous propose une modeste petite certitude, une seule, mais une vraie, qui pourrait être la devise du Sablier : pas à pas, encore et toujours, pas à pas, on va y arriver, que dis-je, on y arrive. Pas à pas…

Gérard Rouzier

*Inventaire 66, Michel Delpech


Chers adhérents, chers soutiens

Gérard vous donne ci-dessus les nouvelles du Sablier qui pétille. Un mot simplement pour vous dire que je rencontre aujourd’hui des circonstances personnelles qui ne me laissent pas la disponibilité de bien poursuivre ma charge de Président. Je passe donc le relais, en continuant de m’impliquer sur certains projets. Je souhaite beaucoup de succès et de joie à mon successeur Pierre Thierry-Mieg, et de bons moments de fraternité, c’est une grande chance de fréquenter Gérard.
Bien amicalement

Etienne Hammann

10:08 Publié dans Bulletins | Lien permanent | Commentaires (2)