06/12/2017
Des Traits sur le sable N° 78
Le mot du président
Me voilà maintenant depuis quelque mois immergé dans la vie de la Compagnie du Sablier. En dehors de la gestion des dossiers courants, mon emploi du temps a été très pris par l’indispensable renouvellement de la licence de Gérard qui n’a pas été une opération très facile. Nous voilà maintenant avec trois années tranquilles grâce à Jean-Claude Ferrand qui a bien voulu accepter de renouveler son contrat d’entrepreneur. Je lui adresse à nouveau la reconnaissance de toute l’équipe de la Compagnie du Sablier.
Ma vie de Président est tout à fait supportable parce que je ne suis pas seul. Avec Gérard je suis entouré par une « super » équipe : une Assistante administrative remarquable (Domitille), un webmaster (Éric), grand maitre de la communication dans le web, une assistante juridique et financière (Linda) qui peut faire valoir son savoir dans les plus grandes entreprises. Me voilà bien gâté. Tout est réuni pour que Gérard puisse à cent pour cent se consacrer à son métier d’acteur sans être dérangé par toutes les questions administratives qui empoisonnent la vie, nous faisons le maximum pour cela.
Quand je suis arrivé à la Compagnie, la pièce Mon Luther était déjà écrite par Gérard. Elle a été mise en scène en juin. C’est une chance pour moi d’être arrivé à ce moment car le lancement d’une nouvelle pièce est un événement important mais aussi un pari sur l’avenir. D'autant qu’on savait que les 500 ans de Luther devaient générer de très nombreuses manifestations sous toutes les formes, et qu’il fallait se démarquer. Le pari a été tenu et depuis le mois de septembre la pièce est jouée en France dans de nombreuses villes. Cela n’a pas toujours été facile car sa mise en place a nécessité une grande capacité d’adaptation et d’improvisation.
J’ai dit à Gérard qu’il n’était pas possible de ne pas jouer Mon Luther à Protestants en Fête où étaient attendues 10 000 personnes en octobre à Strasbourg. Malgré notre appréhension d’être noyés dans la masse de toutes les manifestations données à cette occasion, nous avons décidé d’être présents. A notre grand bonheur la salle était comble.
A la Compagnie du Sablier, aujourd’hui, les choses vont plutôt bien. Il faut cependant penser à l’avenir. Cela suppose des temps de recherche et de création qui doivent trouver leur place entre les périodes tumultueuses des spectacles. Avec Gérard Rouzier, aucune inquiétude à avoir, créer est le moteur essentiel de son existence.
L’année 2018 ne peut s’annoncer que riche en créations.
Toute l’équipe du Sablier se joint à moi pour vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d’année et une excellente nouvelle année.
Pierre Thierry-Mieg
Les aventures de Mon Luther
Il s’est passé quelque chose de vraiment très étrange avec le spectacle Mon Luther, et je ne résiste pas au désir de le raconter ici, même si, peut-être, un comédien ne devrait pas dire ça…
Les représentations à Paris, dans l’église luthérienne Saint Jean où le pasteur Jean-François Breyne nous avait fait l’amitié de nous accueillir, s’étaient bien passées ; la représentation au temple protestant de Versailles le 30 juin aussi, et nous n’avions pas joué pendant l’été.
En septembre, la reprise avait lieu au temple de Levallois. Pour cette représentation, Violaine Brebion, que plusieurs amis du Sablier connaissent pour des spectacles auxquels elle a participé depuis de nombreuses années (depuis Textes, chants et prières il y a bien longtemps au Temple de l’Etoile jusqu’à récemment Etty Hillesum en passant par Rose et Jeannot, La valse du clown, et de nombreuses régies de l’Evangile de Jean et l’Apocalypse, bref, une habituée des acrobaties du Sablier), Violaine Brebion, donc, remplaçait Isabelle Rouzier, qui ne pouvait pas jouer ce jour-là.
Ceux qui ont vu Mon Luther à Paris se souviennent sans doute que le spectacle est articulé autour d’une bande-son où l’on entend un personnage (moi) parler à son psychanalyste et lui raconter un rêve sur Luther.
Une demi-heure avant le début de la représentation, nous ouvrons l’ordinateur : plus de bande-son !. Nous cherchons tous les deux, sur le bureau, dans le dossier Mon Luther, dans les « Documents », les « Musiques ». Pas de bande-son. Mystère total. Absurde. Je n’avais pas touché le dossier depuis la dernière représentation en juin.
Violaine et Sandrine Pourailly, notre chère harpiste, me regardent ; bon, on fait quoi ?
On fait quoi ? La réponse était évidente : on improvise !
Et on a improvisé. J’ai improvisé. Je changeais des choses au fur et à mesure, Violaine et Sandrine suivaient, s’adaptaient, avec un professionnalisme impressionnant. Il m’a semblé au cours de la représentation sentir une plus grande proximité que d’habitude avec le public ; et quand cela a été fini, et que nous avons savouré la réaction très chaleureuse dudit public, l’une et l’autre m’ont dit : c’est mieux comme ça !
Un peu perturbé, j’ai laissé passer quelques jours, jusqu’à la représentation suivante. Je sentais qu’effectivement, c’était peut-être mieux comme ça. Cette proximité, ce contact plus permanent avec les spectateurs…
Bref, à la représentation suivante, à Roubaix, alors que j’avais beaucoup insisté lors des préparatifs pour avoir une bonne sono, nous sommes arrivés et… nous ne l’avons pas branchée. Nous avons fait comme à Levallois.
Et depuis, nous le présentons sous cette forme, et cela « fonctionne », je dirai même de mieux en mieux.
Mais le sel de l’histoire, ce qui en fait tout le charme, et je dois le dire, le mystère, c’est que…
Une dizaine de jours plus tard, j’ouvre mon ordinateur, et mes yeux se posent immédiatement sur la bande-son qui est là, sur le bureau. Elle me regarde, la gueuse, elle se moque, elle se gausse. Je vais voir dans le dossier Mon Luther. Elle y est aussi. Je l’ai donc en double exemplaire sur mon ordinateur, le même ordinateur (je n’en ai qu’un) qu’il y a quelques jours à Levallois, où Violaine et moi l’avions longuement cherchée en vain !
Me traversent des phrases lu dans un bouquin que je reprends de temps en temps : ils regardaient, mais leurs yeux étaient empêchés de voir !
Aurai-je la fatuité de croire que l’Esprit s’intéresse à notre petit spectacle et souhaitait cette nouvelle formule ? Allons, sachons raison garder…
Mais enfin tout de même…
En tout cas, depuis, nous recueillons davantage de réactions particulièrement chaleureuses, et au fil des représentations, de plus en plus souvent, des retours sur le spectacle comme une prière, une méditation, une invitation à la réflexion…
Et c’est par exemple ainsi que cela a été reçu à Strasbourg, lors de Protestants en fête, dans l’église Saint Nicolas, où nous pensions que nous n’aurions que quelques personnes, et qui fut pleine ! On refusa même l’entrée à quelques retardataires !
Alors, après cela, quand à Marseille, nous apprîmes au dernier moment qu’il n’y avait pas de harpe, que dans toute la ville nous n’avons pas réussi à en trouver une, nous ne nous sommes pas affolés non plus… Vous avez un piano ? Oui…
Et on a improvisé… et ça s’est manifestement très bien passé…
Alors voilà, comme c’est vous, on n’a rien à vous cacher, on vous le dit… Mais ne l’ébruitez pas trop tout de même…
A part cela, un nouveau projet point à l’horizon 2018, où le Sablier va commencer à intervenir dans le monde de l’entreprise ! Nous parlerons de cela dans le prochain bulletin. Véhiculer nos propositions sur un mode laïc dans un monde de chefs d’entreprises, de décideurs, nouvelle aventure… A suivre...
Nous vous souhaitons un joyeux Noël, et une bonne année
Gérard Rouzier et toute l’équipe du Sablier
Un ami du Sablier est parti
Notre ami Gérard Maillet nous a quittés la semaine dernière.
Gérard était un ami. Comme me l’a écrit François Refrégiers, il nous a beaucoup apporté par sa quête de sens, du divin, par sa fougue et sa foi. J’ajouterai qu’il m’a également beaucoup apporté par son honnêteté, la simplicité avec laquelle il parlait des questions, des tourments qu’il affrontait, et qui nous rendaient immédiatement proches, amis, frères.
Je crois que cette simplicité, cette ardeur, cette foi, toutes les personnes qui l’ont rencontré les ressentaient.
Gérard a organisé plusieurs représentations de nos spectacles dans son village, Verzé, à quelques kilomètres de Mâcon ; il a également organisé une représentation de l’Evangile de Jean dans l’église de Mâcon. Et chaque fois, il parcourait inlassablement la région pour distribuer tracts et affiches ; d’ailleurs, à chaque représentation à Verzé, la salle était pleine.
Il a accueilli là-bas, après l’Evangile de Jean, également donné dans la salle polyvalente de Verzé, Ce matin j’étais lépreux, avec Rose Bacot, Vincent van Gogh la quête absolue, Journal intime de Marie Noël et Etty Hillesum avec Huguette Lasalle et Emily Roux-Rosier.
Toutes, Rose, Huguette, Emily, ont témoigné avoir fait « une belle rencontre d’une belle personne ».
Gérard avait participé à un stage Bible et théâtre, je le revois, immense, jouant Noé face à son destin…
C’est un très, très, très grand ami qui part. Nous nous comprenions si bien, avec cet amoureux de Marcel Légaut, de Maurice Zundel, de François Varillon…
G.R
16:12 Publié dans Bulletins | Lien permanent | Commentaires (2)
11/10/2017
Des Traits sur le sable N° 77
Pardon, pardon, pardon pour ce retard dans l'envoi des Traits sur le Sable, (par courrier ou par mail), dont plusieurs d'entre vous se sont étonnés.
Je reconnais avoir sans cesse différé quand mon Président me demandait un article et le nouveau calendrier, parce que sans cesse de nouvelles choses « urgentes » prenaient le pas sur les choses « prioritaires », elles-mêmes délaissées pour des « imprévus à traiter en express ».
Il me semble que je ne suis pas le seul à vivre ce phénomène. N’éprouvez-vous pas vous-même cette impression d’une accélération du temps ? Plusieurs personnes en tout cas m’en ont parlé…
Ceci dit, la raison de ce retard « considérable », c’est tout simplement que depuis cet été j’ai reçu un grand nombre de propositions de travail « hors-Sablier », et que cela m’a un peu submergé, entre les stages, ateliers, et spectacles de la Compagnie.
Evidemment, dans le métier de comédien, des propositions de travail, c’est toujours une bénédiction ; mais quand il faut tout mener de front, parfois, ça « coince » un petit peu.
En tout cas, nous sommes toujours là, et bien là, et voici donc le calendrier des mois à venir.
Merci à ceux qui se sont manifestés, pour leur intérêt soutenu, (et aux autres pour leur patience et leur confiance), et bonne lecture !
Je laisse la place au Président, qui eu bien des difficultés avec l’administration pour obtenir le renouvellement de notre licence d’entrepreneur de spectacles, sans laquelle nous ne pouvons rien faire. Il a fallu deux Présidents pour arriver à satisfaire à toutes les exigences (Jean-Claude Ferrand, l'avant dernier Président, détenteur de la licence, a du s’en mêler), il manquait toujours un papier, les services ne répondaient pas au téléphone, les demandes par courrier restaient sans effet…!
Bravo et merci à eux, ils y sont arrivés. Nous avons enfin obtenu le renouvellement !
Gérard Rouzier
Edito
Eh oui ! « La vie n’est pas un long fleuve tranquille ». Mais pourquoi pas ? Sommes-nous sur cette terre pour voir les mouches passer et être à la remorque d’une vie passionnante ? L’hyper activité de Gérard dans laquelle il se plait (il me l’a dit), me rassure (mais il ne faudrait pas qu’il en fasse trop non plus !) car c’est en quelque sorte une consécration de sa vie d’acteur pour qui le travail n’est jamais tombé tout seul. Et me voilà, en tant que nouveau président, tout à fait en phase avec la vie tumultueuse du présent et de l’avenir où plus rien n’est écrit d’avance. Tant mieux ! Car sans cela il n’y aurait plus de place pour la créativité.
Gérard met en avant le phénomène de l’accélération du temps. C’est une grande question, jusqu’où et jusqu’à quand ? Certains disent que cela vient du cosmos, de notre univers dont l’expansion est permanente, d’autres (plus compréhensibles) des progrès technologiques de la communication. La question est d’autant plus importante du fait de la vocation de Gérard, dirigée vers la spiritualité. Il faudra qu’on en reparle ; je verrais bien la création d’une nouvelle pièce sur ce thème.
La Compagnie du Sablier vit bien et son existence, il faut le rappeler, n’est pas imaginable, sans la présence de Gérard bien sûr, mais aussi de l’appui d’une équipe « super » et compétente dans tous les domaines nécessaires à la vie de notre association : communication, administration, comptabilité ….
Je remercie en particulier Jean-Claude Ferrand, à qui je succède, d’avoir accepté de prendre le poste de vice-président (pas question de quitter la Compagnie facilement !) Sans lui, le renouvellement de la licence d’entrepreneur pour trois ans n’aurait pas été possible car celle-ci m’a été refusée parce que que mon expérience professionnelle et associative était non-conforme à la vision définie par l’administration de la DRAC (Direction régionale des Affaires Culturelles). J’ai cru rêver…. Enfin au prochain renouvellement, j’aurais la possibilité d’afficher haut et fort mon expérience à la Compagnie du Sablier.
Je peux affirmer qu’au sein de notre association on peut voir l’avenir avec sérénité ; spectacles et nouveaux projets sont au rendez-vous. Ce n’est que du bonheur !
Pierre Thierry-Mieg
Adhésion à l'association
Si vous n'êtes pas adhérent(e) ou si vous n'avez pas renouvelé votre adhésion pour 2017, il est encore temps de le faire ! Nos projets étant ambitieux, toute contribution financière sera appréciée. Merci d'avance.
LA COMPAGNIE DU SABLIER - Association loi 1901
Nom...........................................................Prénom.............................................. adresse.................................................................................................................. tel...................................courriel..........................................................................
déclare adhérer / renouveler mon adhésion à la Compagnie du Sablier pour l'année 2017
comme membre bienfaiteur : min 50€, actif : mini 20€, sympathisant : mini 12€
et adresse un chèque de ...................... à l'ordre de La Compagnie du Sablier
le......................................signature
A envoyer à Compagnie du Sablier, 13 bd de la République 92210 Saint-Cloud
Un justificatif fiscal vous sera envoyé début 2018.
15:42 Publié dans Bulletins | Lien permanent | Commentaires (0)
13/06/2017
Gérard Rouzier : Les planches du Salut
Sa vie est un long chemin de conversion. Comédien, il a intégré sa foi dans ses spectacles pour proclamer la Vérité qu'il a toujours cherchée.
Si je regarde mon parcours, l'émerveillement et la stupeur me viennent en premier. C'est comme si j'avais été conduit par un fil dans les méandres de mon histoire et que j'avais été appelé. De là où nous sommes, Dieu nous fait passer par des chemins nécessaires, parfois inconnus ou surprenants, pour nous mener à notre vocation.
Je suis né dans un climat familial dénué de toute spiritualité. La religion indifférait ma mère, juive, tout comme mon père, catholique, et la seule raison pour laquelle j'ai été baptisé tient sans doute à de vieilles peurs d'après-guerre. Jusqu'à mes 19 ans, Dieu n'existait pas et toutes les questions gravitant autour de lui relevaient pour moi de la bêtise. J'estimais avoir tout compris de la vie : l'homme a des désirs, des envies, des besoins qui, une fois assouvis, perdent de leur magie. Il s'échine donc indéfiniment à en trouver de nouveaux à satisfaire... pour finalement mourir.
15:43 Publié dans Association, Témoignages | Lien permanent | Commentaires (0)
09/05/2017
Des Traits sur le sable N° 76
Edito
Mi-janvier je reçois un appel téléphonique de Gérard Rouzier pour me demander d’assurer la présidence de la Compagnie du Sablier. J’ai été très surpris par cette demande, en même temps extrêmement flatté d’avoir été « choisi ». Je n’ai pas pris beaucoup de temps pour me décider favorablement, car je suis séduit par le théâtre, activité que j’ai beaucoup aimée et malheureusement abandonnée, très jeune, au début de mon activité professionnelle.
En mars dernier le Conseil d’Administration de la Compagnie s’est donc prononcé favorablement pour ma nomination de Président qui devra être confirmée à l’Assemblée Générale en juin 2017. Critère important : l’équipe au sein de la Compagnie est très soudée et fort sympathique, ce qui facilite grandement mon intégration.
Je souhaite apporter à la Compagnie le fruit de ma modeste expérience professionnelle en tant que communiquant et chef d’entreprise, mais aussi celle concernant plusieurs domaines associatifs où j’assure toujours des fonctions de gestion.
La Compagnie du Sablier n’est pas une compagnie ordinaire. Gérard nous invite dans son livre autobiographique De la scène à la Cène à travers le témoignage de sa vie, à chercher un sens à notre existence. Les nombreux spectacles qu’il donne en France et à l’étranger creusent ce sillon et nous motivent pour diffuser son message.
Et voici son nouveau spectacle Mon Luther qu’il a mis en scène et qu’il joue depuis le début du mois de mai à l’Eglise luthérienne de la rue Grenelle à Paris. Cette nouvelle représentation est pleine de promesses et fait l’objet de nombreuses commandes.
Enfin il ne faut pas oublier l’importance du soutien des adhérents de l’association, que nous remercions très chaleureusement. Nous souhaitons bien sûr leur présence à la prochaine Assemblée Générale qui aura lieu à Saint-Cloud le 15 juin à 19 h. Les convocations seront envoyées fin mai 2017, merci de ne pas oublier de nous retourner votre pouvoir le cas échéant.
Pierre THIERRY-MIEG
Président de la Compagnie du Sablier
Départ
J’apprends à l’instant le décès de mon ami Michel Wagner. Alors que des images se succèdent en rafales, de tant de moments partagés dans l’affection profonde, l’amitié fidèle, je pense à ces cortèges à la Nouvelle-Orléans, où l’on accompagne le défunt jusqu’au cimetière en jouant des airs tristes, pour revenir au son de musiques délirantes de joie, sur des rythmes endiablés d’ « Alléluia » enthousiastes. C’est cela, le départ de Michel, une grande tristesse, assez égoïste au fond, et une grande joie de le savoir libéré de la cruelle maladie contre laquelle il s’est battu de longs mois, et de le savoir auprès de Celui qui a guidé toute sa vie, ses choix, ses engagements nombreux.
C’est Michel qui m’a poussé à écrire De la scène à la Cène, nous avons écrit ensemble Souffles d’Évangile, nous avons animé sur Fréquence Protestante l’émission Avancer en eau profonde… Sa voix douce, sa gentillesse, son souci des autres resteront gravés dans la mémoire de ceux qui l’ont connu.
Sa grande douceur s’alliait à une force de conviction qui l’a amené à prendre part à de nombreux combats dont d’autres parleront bien mieux que moi.
J’aime penser que là où il est, il nous regarde et nous entend, avec un doux sourire.
Je pense à son épouse, à ses enfants, ses petits-enfants.
Et je te redis, Michel, ma profonde affection et ma gratitude.
Gérard Rouzier
Assemblée générale
Jeudi 15 juin 2017 à 19h au Temple de Saint-Cloud, 13 bd de la République.
Rapport financier 2016
14:53 Publié dans Bulletins | Lien permanent | Commentaires (0)
Mon Luther : premiers échos
Choses entendues ou lues sur le Livre d’Or après les premières représentations de notre nouveau spectacle, Mon Luther :
- On parlait de la prière l’autre jour avec mon mari. Pendant tout le spectacle je lui ai donné des coups de coude, j’entendais exactement ce que j’aurais voulu dire…
- Je reviendrai, j’ai besoin de réécouter…
- Je suis de confession musulmane, et j’ai été agréablement surpris de découvrir qu’il y avait tant d’enseignements et de conseils qu’on pouvait appliquer à ma religion…
- En tant que catholique, je me suis senti très bien pendant tout le spectacle ! Je peux adhérer sans problème à ce que j’ai entendu….
- …Ça fait du bien…
- …Et Isabelle ! Quelle voix ! (Entendu quelques dizaines de fois, le père que je suis écoute d’un air flegmatique et blasé)
- La harpe nous fait du bien, cela nous offre un temps de douceur et de beauté
Les premiers échos de Mon Luther sont donc encourageants, et parfois réjouissants, même si, comme nous l’avions prévu, il fallait des critiques autant que des commentaires bienveillants pour nous aider à améliorer le spectacle. Comme je l’ai dit à quelques amis comptant parmi les premiers spectateurs : « Vous essuyez les plâtres ! »
Les critiques …
- La bande-son passait très bien dans le temple de la Celle-Saint-Cloud, mais il nous faut une autre sono à Paris.
- La chaire à Paris est un peu loin des spectateurs, nous adaptons donc la mise en scène au lieu …
Ces réactions sont d’autant plus précieuses pour nous qu’au-delà des représentations actuelles, cela nous amènera à prévoir différents cas de figures en fonction des différents lieux où nous jouerons. Merci donc à celles et ceux qui ont pris la peine de nous transmettre leurs commentaires.
Car il est vrai que Mon Luther est un « objet particulier », entre le « culte » et le « spectacle », entre la découverte ou redécouverte des paroles de Luther, et un témoignage plus intime, qui suppose une vraie relation de proximité avec le public.
Cela nous obligera donc sans aucun doute à adapter la « mise en espace » à chaque lieu qui nous accueillera, bien davantage que dans nos autres spectacles. Car dans Mon Luther, la situation se déroule dans un Temple. Il faut donc particulièrement inclure les éléments du lieu au spectacle. Et ça, c’est très « excitant ». Une forme d’improvisation (très relative) à chaque fois…
Nous voici donc embarqués dans cette nouvelle aventure, avec bonheur, et l’espoir de partager avec un public nombreux ces paroles de foi qui nourrissent, encouragent, éclairent… rappellent…
Bonne route à tous et toutes !
Gérard Rouzier
Lire aussi l'article de Réforme : Luther au théâtre
13:13 Publié dans Spectacles | Lien permanent | Commentaires (0)